Dans la médecine chinoise, le Poumon n’est pas associé qu’à la fonction respiratoire mais elle considère le Poumon comme un système fonctionnel qui assure la protection de l’organisme contre les agressions extérieures et la régulation des liquides.
Il est considéré comme l’organe le plus sensible du corps car il est directement en lien avec l’extérieur : comme il est chargé d’extraire l’énergie de l’air, il est particulièrement exposé aux facteurs pathogènes externes. Le Poumon se charge de transformer l’air qu’il reçoit en énergie, la respiration est considéré comme une fonction nutritive en médecine chinoise, au même titre que la digestion.
En médecine traditionnelle chioise, une énergie du Poumon faible n’impacte pas seulement la respiration. Lorsque les fonctions de fabrication et de diffusion de l’énergie et des liquides organiques sont entravées, divers signes peuvent se developper : fatigue, transpiration spontanée durant la journée, sècheresse de la peau, pieds et mains froids, voix faible…
Pour la médecine chinoise, l’inspiration est contrôlée par les Reins tandis que le Poumon contrôle l’expiration. Cela a une importance toute particulière pour le diagnostic de certaines maladies dites « respiratoires ». Dans le cas de l’asthme, certaines personnes éprouvent ainsi des difficultés à inspirer, tandis que d’autres ont du mal à expirer. Si dans les deux cas, la médecine occidentale propose d’utiliser des bronchodilatateurs, le traitement en médecine chinoise est différentiel: les Reins sont traités s’il s’agit d’un asthme dit « d’inspiration », alors que le Poumon sera traité s’il s’agit d’un asthme dit « d’expiration ».
L’énergie du Poumon contrôle également la qualité de la peau et des cheveux.